Cloowned, ou la vie de chienchien d'un feca d'exception:
Episode 1:
Sur la belle et rayonnante Frigost, quelques années avant la grande glaciation, un petit homme aux cheveux en bataille et blessé titubait en direction d'une bâtisse. L'inconnu portait quelque chose dans un linge, quelque chose qu'il semblait vouloir proteger à tout prix. Il leva le bras pour pousser une porte, son autre bras encombré de son paquet, mais s'effondra en effleurant à peine le bois de l'ouverture. Un pleur étouffé de nouveau-né s'échappa du vêtement duquel il était enveloppé.
-Il faisait froid ce matin là, quand nous t'avons trouvé auprès d'un homme mourrant. Nous t'avons pris, avons ramené chez nous toi et l'homme dont personne n'avait jamais entendu parler. Malheureusement, il est mort sans qu'on puisse savoir qui il était, ni comment il était arrivé ici. Nous ne pouvons pas t'en dire davantage, car nous n'en savons pas plus, Cloowned.
Le jeune feca remercia sa famille adoptive, leur confia son envie de découvrir ses origines, de parcourir le monde, et de retrouver les Dofus, de vivre des aventures toutes plus épiques les unes que les autres. Il ouvrit son sac, le remplis de vivres et se mit en route. Dès qu'il posa le pied sur le premier pavé de la rue, il sû qu'il serait amené à revenir, mais pas tout de suite. Il pris la direction du port, et rencontra le capitaine du navire reliant Frigost au continent amaknéen. Moyennant finances, l'ambitieux garçon traversa les eaux agitées sur un fier bateau, et débarqua sur une plage blindée de pichons, de crabes et de... Raul Mops ! Ces créatures viles et farouches, n'hésitant pas à attaquer les voyageurs imprudents et esseulés, s'étaient regroupées et attendaient le navire sur la plage, prêts à le piller.
- Changement de plan, on cherche un endroit plus sûr pour débarquer, on va se faire tuer sinon !" lança le capitaine.
- Non. Laissez moi faire. Rapprochez un peu le navire du bord, et je m'occuperai d'eux.
Le bateau s'approchait de plus en plus de la côte. Le jeune feca pouvait voir les lances des Raul Mops brandies dans les airs en signe de défi, et y répondit en brandissant sa grosse Poolache. À sa vue, ils semblèrent moins sûrs d'eux. Puis, sans crier gare, Cloowned disparût. Il réapparu juste devant les poissons géants, et profita de l'effet de surprise pour assener un puissant coup du tranchant de sa hache. Coup critique. La tête vola, s'écrasa sur le sol, ce qui ne manqua pas de mettre les autres en colère. Ils commencèrent à courrir en direction de notre jeune héros. Glyphe d'immobilisation. Tous tombèrent, trébuchèrent ou se stoppèrent net juste devant, pour ne pas subir le même sort que leurs compagnons. Glyphe de répulsion, Glyphe enflammé. Trois Raul Mops flambèrent, un quatrième péri découpé en rondelles. Un autre coup de hache éventra un autre monstre. Les survivants, plus fous que jamais d'avoir vu mourir leurs semblables, se ruèrent sur le feca. Cloowned sourit simplement, et cria "Armures !". Une lance fila vers lui à grande vitesse, et rebondis sur son corps comme si elle n'avait été qu'une vulgaire fleur. Second glyphe enflammé. Les derniers grands écaillés se consummèrent les uns après les autres, comme s'ils n'avaient été que de simples bouts de bois. Il se retourna, remercia le capitaine du navire de loin, et se mit en route.
Après sa performance sur la plage, Cloowned ne fût pas plus embêté par les pichons apeurés que par des pious. Il sortis du sable, et se retrouva en face d'une grande plaine. C'était donc ça, les plaines de Cania. Sur la gauche, il voyait de l'herbe, à perte de vue. Il y avait aussi deux montagnes, qui, semblait-il, bougeaient à certains moments. Entre ces deux montagnes, il pouvait distinguer une sorte de grand bâtiment ressemblant à une grande arène. En face de lui, se tenait une grande forêt, sans doute la forêt des Abraknydes, l'endroit où se cachait le légendaire Chêne Mou et la non moins renommée Abraknyde Ancestrale. À sa droite, il voyait tout d'abord la même herbe qu'à sa gauche. Ensuite, elle changeait brusquement de couleur, et virait au noir. Il prît la direction de ce qui ressemblait le plus à une présence humaine, se mit en marche vers le grand bâtiment entre les deux montagnes, courru vers ce qu'il ne connaissait pas. Il marchait vers son destin.
